Nigéria
Au Nigeria, la police a déclaré mardi être à la recherche d’Ifeanyi Ejiofor, avocat de Nnamdi Kanu, dirigeant du mouvement des peuples autochtones du Biafra (IPOB).
« J’aimerais que les Nigérians sachent qu’au moment où nous parlons, l’avocat Ejiofor, membre de l’IPOB et ses cohortes ont été déclarés recherchés par le commandement », a déclaré mardi, John Abang, responsable de la police de l‘État d’Anambra.
D’après des médias locaux, cette recherche a été lancée quelques heures après les affrontements entre la police et des proches de l’avocat à son domicile. Tout a commencé lors d’une perquisition des policiers qui venaient d‘être informés de la séquestration d’une personne dans la maison d’Ifeanyi Ejiofor.
Mais les deux parties ont vite cédé à la tentation de l’affrontement. Le bilan fait état de deux policiers tués.
Des Nigérians estiment que la perquisition effectuée au domicile de M. Ejiofor est illégale.
« Quel est le crime que l’avocat Ifeanyi Ejiofor a commis qui puisse justifier une descente conjointe de l’armée et la police à son domicile pour l’assassiner, nous avertissons le monde que la vie des Biafrais est en danger ? », s’est interrogé un internaute sur Twitter.
What is the crime that barrister ifeanyi ejiofor committed that warranted the Nigerian government laid by Abba kyari send the combined army and police to invade his house to assassinate him, we are putting the world on notice that Biafrans lifes are in danger.
— Umuocheala Zone (UmuochealaZone) December 3, 2019UN
EUWhiteHouse
pic.twitter.com/VxOJcq2Nvv
Luttant pour l’indépendance du Biafra, le responsable du mouvement des peuples autochtones du Biafra (IPOB) a maille à partir avec la justice de son pays qui le traque entre autres pour trahison.
Libéré sous caution (250.000 euros), le leader indépendantiste a été vu pour la dernière fois au Nigeria en septembre 2017, quelques jours après une perquisition de son domicile par l’armée.
Réapparu en octobre dernier en Israël, Nnamdi Kanu a appelé à boycotter la présidentielle à venir. Un appel que les populations Igbos avaient boycotté au point de participer à la réélection de Muhammadu Buhari.
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